Le Cameroun s’est joint à la communauté internationale, le vendredi 24 mai 2019 pour commémorer la Journée internationale des musées (JIM) sous le thème «Les musées, plateformes culturelles : l’avenir de la tradition».
Les activités sont généralement organisées le 18 mai ou autour de cette date chaque année depuis 1977, comme le souhaite le Conseil international des musées (ICOM). Au Cameroun, le léger décalage a été adopté pour laisser place aux préparatifs de la fête de l’Unité.
Le ministre des Arts et de la Culture, Pierre Ismaël Bidoung Kpwatt, qui présidait l’événement dans les locaux du musée national à Yaoundé, s’est montré favorable aux réformes à envisager pour moderniser le secteur muséal. Dans son allocution, il a listé un certain nombre de besoins non comblés, identifiés par le gouvernement de la République, et qui nécessitent une remédiation dans les plus brefs délais. Il a notamment fait allusion aux besoins en termes de nouveaux bâtiments, aux bâtiments existants qu’il faudra restaurer, aux techniques de communication à améliorer, aux professionnels à former ou à recycler.
Le MINAC rappelle que « les musées sont devenues de véritables centres culturelles, fonctionnant comme des plateformes où la créativité se combine au savoir, et où les visiteurs peuvent également partager et interagir ». La JIM donne l’occasion aux professionnels des musées de « se rencontrer pour échanger leurs points de vue sur les défis auxquels ils sont quotidiennement confrontés dans un monde en perpétuelles mutations ».
Avant de finir son mot le MINAC a assuré les uns et les autres que « le gouvernement de la République ne ménagera aucun effort pour aider le secteur des musées à jouer son rôle dans la préservation et la valorisation de son patrimoine culturel ».
La célébration de l’édition 2019 de la JIM s’est étalée sur trois jours, entre mercredi et vendredi, avec au programme des journées portes ouvertes, des débats et des échanges à caractère éducatif, etc. On a aussi noté la grande participation des musées privés venus de différents coins du Cameroun. En attendant l’édition 2020, les regards seront tournés vers l’effectivité des réformes annoncés par le MINAC.