MILDA
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La campagne de distribution gratuite des Moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (MILDA) est effective depuis le 05 juin 2022. Elle va s’achever le 30 juin prochain. Les districts de santé concernées par cette première phase  sont ceux de l’Adamaoua (Ngaoundal, Djohong, Ngaoundéreé Urbain, Dang et Tignere) ;  du Nord (Garoua 1, Golombe, Gaschiga, Pitoa, Tchollire, Ngong, Rey Bouba, Bibemi, Poli et Toubooro) ; de l’Extrême Nord (Bogo, Guere, Kolofata, Mindif, Moutourwa, Mozogo, Pette, Vele, Mokolo, Maroua 3, Meri, Yagoua, Maroua 2, Roua, Mora, Maroua 1, Kaele, Koza, Kousseri, Kar Hay.

Cette quatrième campagne  va se dérouler en trois étapes. La deuxième phase  qui aura lieu  en septembre  2022 concerne les districts de santé de l’Est, Ouest, Sud, Littoral. La troisième qui concerne les districts de santé du Centre, Nord-Ouest, Sud-Ouest, est prévue pour septembre 2023.

L’information a été recueillie au cours d’un point de presse que donnait le ministre de la Santé publique le mardi 21 juin 2022 dans la salle de conférence de son département ministériel.

 Au total 16 757 100 moustiquaires imprégnées seront distribuées au cours de cette première phase. « Les opérations de dénombrement et de distribution des MILDA s’effectueront de porte en porte dans les ménages. Des agents dénombreurs-distributeurs, identifiables par leurs badges passeront dans chaque ménage pour compter le nombre de résidents qui y vivent. Ils remettront directement le nombre de MILDA  auquel chaque ménage a droit. Afin de leur faciliter un déroulement harmonieux  des opérations, les populations doivent leur réserver un accueil chaleureux ».  Ces précisions sont celles de Manaouda Malachie. Le Minsanté invite par ailleurs les autorités administratives, les élus locaux, les leaders (religieux, traditionnel et associatif) à accompagner les activités de la campagne à travers des actions concrètes.

L’un des objectifs spécifiques du Plan spécifique 2019-2023 est d’assurer qu’au moins 80% de la population générale utilise les MILDA. En effet, le paludisme reste un problème de santé publique au Cameroun. Il demeure l’une des principales causes de morbidité et de mortalité au Cameroun. En 2021, il a représenté 29,6 % de  morbidité et 13,5% des  décès  survenus dans les formatons sanitaires du pays. L’utilisation correcte de la MILDA reste le meilleur moyen de prévention. Elle a permis de diminuer d’au moins 60%  la morbidité liée au paludisme à travers le monde depuis les 10 dernières années.