Le MINPOSTEL et les ambassadrices de la cybersécurité en action/©ME
Le MINPOSTEL et les ambassadrices de la cybersécurité en action/©ME

L'association de femmes du MINPOSTEL s'appuie sur les ambassadrices de la cybersécurité pour que la sensibilisation autour de la bonne utilisation du téléphone soit permanente au sein des établissements scolaires.

Les ambassadrices de la cybercriminalité ont pour principale mission de poursuivre la sensibilisation au sein de leurs établissements respectifs. Une sensibilisation que l'association des femmes du MINPOSTEL veut permanente pour être efficace.

Elles sont au nombre de quatre au total, deux pour le Lycée technique bilingue de Nkolbisson et deux pour le Lycée d'Anguissa. Elles ont conquis leur titre d'ambassadrice au cours d'un concours organisé par le MINPOSTEL. Depuis plusieurs mois déjà, elles sont au four et au moulin. Carole Guemamou, ambassadrice de la cybersécurité au Lycée technique bilingue de Nkolbisson, témoigne : « Nous avons déjà organisé plusieurs activités de sensibilisation en direction des filles mais aussi des garçons. Au cours de ces activités nous avons insisté sur le rôle de la femme dans la société ; elle ne doit pas rester derrière, elle peut aussi être devant et prendre les choses en main. L'homme ne doit pas tout faire pour la femme ; il doit plutôt l'aider à accomplir des choses. L'homme pour la femme doit être un coach. Nous disons aussi à nos camarades  que nous ne devons pas nous exhiber sur les réseaux sociaux. Nous pouvons utiliser les réseaux sociaux pour créer des fora et aider les enfants les plus vulnérables comme par exemple les enfants de la rue. Nous pouvons nous faire de l'argent à travers les réseaux sociaux. Voilà l'essentiel du message que nous passons régulièrement à nos camarades. »    Au lycée d'Anguissa, les ambassadrices ne sont pas en reste, elles sont également à pied d'œuvre pour faire passer ce message.

La cybercriminalité est un phénomène mondial qui touche les femmes comme les hommes, les jeunes comme les moins jeunes. La jeunesse constitue cependant la couche la plus vulnérable. La présidente de l'association des femmes du MINPOSTEL, Catherine  Pauline Mutlen a pour habitude de souligner pour le déployer l'histoire de la jeune fille qui s'est donnée la mort lorsqu'elle s'est rendue compte que des photos (sans aucun vêtement) qu'elle a envoyées à  son petit ami se sont retrouvées sur la toile.

Au regard de l'ampleur de la situation, du comportement des jeunes dans les réseaux sociaux et de la dépravation des mœurs dans les quartiers, la tâche est ardue  affirme la présidente de l'association des femmes du MINPOSTEL, « mais à force de perpétrer ces actions de sensibilisation, nous pensons que le message va passer et que la majorité des jeunes auront connaissance des actes malveillants qu'ils pourront faire à travers les réseaux sociaux qui vont leur coûter dans le future. C'est très important de continuer le mouvement que Madame le ministre a commencé. Nous entendons le perpétrer sur l'ensemble du territoire national ».

Reste que cette belle initiative se poursuive effectivement et touche plusieurs autres établissements de la ville de Yaoundé et des autres villes du pays pour que la majorité des élèves en bénéficient.