La sortie de Mandjeck à l’heure de jeu a déstructuré le dynamisme des Lions indomptables et a permis aux Super Eagles de marquer les deux buts qui renvoient les Camerounais à la maison.
Il est vrai que le premier quart d’heure du match est caractérisé par une nette domination nigériane. L’équipe est plus offensive et plus incisive. Elle pousse et multiplie les occasions.
A la 19e minute, après un coup franc à l’entrée de la surface camerounaise, un cafouillage dans la surface permet à Ighalo, suite à une frappe déviée par la défense adverse, de marquer son premier but. La pression monte.
A la demi-heure de jeu, le match semble plus équilibré, jusqu’à ce que le centre de Bissogog, à cinq minutes de la mi-temps, permette à Bohoken de pousser le ballon au fond du filet nigérian.
Quelques minutes après l’égalisation, une combinaison Yaya-Bahoken met sur le pied de Clinton Njié le ballon du deuxième but camerounais. Le Cameroun mène deux buts à un. La fureur du Nigéria croît avec le coup de sifflet de l’arbitre. C’est la mi-temps.
Au retour des vestiaires, les Super Aigles ne trouvent toujours pas la bonne occasion pour égaliser. La chance commence à leur sourire à la 52e minute lorsque Georges Mandjeck reçoit un carton jaune. Un des éléments qui pousse Clarence Seedorf à l’heure de jeu de le remplacer par Anguissa. Peut-être l’erreur qu’il ne fallait pas commettre ? Car tout de suite après, les Nigérians vont marquer les deux buts qui les qualifient pour les quarts de finale.
Durant les vingt dernières minutes, le Cameroun va briller par des loupés et des erreurs techniques incompréhensibles. A la 90e minute, les supporters retiennent leur souffle. Il y a trois minutes de temps additionnel pour remonter la pente. Trop peu pour que le miracle se produise. Quand le coup de sifflet final retentit, le rêve camerounais de conserver le titre se brise. Le Nigéria est qualifié pour rencontrer l’Egypte ou l’Afrique du Sud au tour suivant.