Une rencontre avec Le ministre Atanga Nji s’est tenue hier à Yaoundé dans le but de trouver une solution rapide au problème.
Sur près de 3000 pèlerins inscrits sur la liste de départ du Hadj 2019, seuls la moitié ont pu obtenir leurs passeports. Les autres vivent une attente un peu trop longue, voire interminable, alors que les premiers départs sont prévus dès le 29 juillet 2019 pour la Mecque.
Aucune explication n’a été rendue publique concernant le retard. Les cartons de confection de passeports seraient en rupture de stock depuis des mois d’après certaines sources.
Selon Chintouo Mohamed Awal, encadreur des pèlerins du Littoral, il y a lieu de s’inquiéter, dans la mesure où le temps est cours et le pèlerinage, en tant que l’un des cinq piliers de l’Islam, doit être pris avec beaucoup de sérieux par le fidèle musulman. Sa demande de passeport a été déposée depuis le 23 mars 2019. Près de quatre mois de retard. Certains vivent des situations pires.
C’est faute de piste claire vers une solution rapide que les pèlerins camerounais s’en sont remis à Paul Atanga Nji, ministre de l’Administration territoriale, par ailleurs président de la commission nationale du Hadj. Une réunion portant sur les modalités pratiques s’est tenue à cet effet le jeudi 11 juillet 2019 dans la salle de conférence du Minat.
Ainsi, Paul Atanga Nji a rencontré les encadreurs agréés au titre du Hadj 2019. Après concertation, tous les noms des pèlerins sans passeport ont été recensés et regroupé dans un fichier qui servira de socle à la médiation. Le ministre a promis de faire pour que le document indispensable à la libre circulation des pèlerins soit disponible dans les plus brefs délais.
L’Etat camerounais apporte constamment son soutien à la Commission nationale du Hadj et à la communauté musulmane. En mai dernier, le chef de l’Etat a octroyé une subvention d’un milliard aux pèlerins, permettant de ramener les coûts à 2.242.000 FCFA, prix de l’édition 2018.